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La sombra de Félix Bautista en la parte superior de Santo Domingo

Senador Félix Bautista.
HAITI-SANTO DOMINGO - Uno no puede menos que celebrar el calentamiento de las relaciones entre Haití y la República Dominicana.  
Más allá de la controversia sobre el pasaporte de Martelly, el presidente haitiano fue recibido con gran ceremonia en Santo Domingo por su homólogo, Leonel Fernández, quien ha dado el más alto honor dominicano, la Orden de Duarte, Sánchez y Mella.
El caso del pasaporte ha indicado no obstante a los dominicanos vista del debate en curso en el otro lado de la frontera de la nacionalidad del presidente. A medida que el portavoz de la presidencia de Haití que, más tarde, las autoridades de inmigración dominicanos, dijo que el presidente haitiano había presentado su pasaporte a su llegada en el aeropuerto.La firma de siete acuerdos de cooperación fueron anunciados. La más prometedora es la creación del "Fondo de Solidaridad Bolivariana", financiado por Venezuela a través del programa Petrocaribe.  
Un programa cuya contrariedad es de extrañar lo que sería si el presidente Hugo Chávez, un paciente de cáncer, fuera a desaparecer o si la oposición venezolana se impuso la próxima elección.Mientras tanto, el acuerdo firmado el 26 de marzo en Santo Domingo tiene previsto ofrecer las estufas de gas libre a las familias en Haití.  
Esta iniciativa tiene como objetivo reducir el uso de carbón para cocinar y por lo tanto, para reducir la deforestación, uno de los principales desafíos que enfrenta el medio ambiente de Haití.
 La interconexión de las redes de electricidad y la construcción de clínicas y centros deportivos en la región fronteriza también están previstas.
  
La reactivación de la Comisión Mixta Bilateral, inactivo durante muchos años, es una buena noticia para ambos países. Disponiéndose, sin embargo, que hay algo para todos.  
El letargo de esta comisión se debe a la incapacidad del Estado haitiano. Desde su creación, dos prioridades que compiten: la cara de Dominicana, el énfasis en el comercio, mientras que el haitiano fue insistir en que el espinoso tema de la migración se pone en las discusiones.  
Ante las declaraciones públicas durante la visita del presidente Martelly en Santo Domingo, la agenda Dominicain ha surgido. Se trataba principalmente de comercio, inversión y seguridad en la frontera, donde a menudo se interrumpe el tránsito de camiones por las protestas violentas. 
 Nos quedamos muy tranquila en el tema de la migración, mientras que la República Dominicana acaba de ser amonestados por el Comité de Derechos Humanos de la ONU acerca de la discriminación contra los inmigrantes haitianos y sus descendientes. 
Como frío y calculador que su homólogo de Haití es impulsivo, Leonel Fernández, nombrado jefe de la dirección de migración, José Ricardo Taveras, dirigente de la Fuerza Nacional Progresista.  
Este pequeño partido fundado por el abogado Vincho Castillo, el mentor del presidente Fernández, ha hecho de la lucha contra el "peligro de Haití", uno de sus principales preocupaciones. 
Muchos haitianos se quejan de que sus permisos de residencia no se renuevan. Organizaciones defensoras de los derechos humanos denuncian muchos casos de "desnacionalización" de los dominicanos de origen haitiano y la aplicación de una política discriminatoria que amenaza con convertir a decenas de miles de personas apátridas. 
La cumbre de Santo Domingo se llevó a cabo a la sombra de los contratos adjudicados por escándalo de ex primer ministro, Jean-Max Bellerive, las tres empresas pertenecientes al senador dominicano Félix Bautista .  
El escándalo ha llevado a muchos comentaristas a dudar de los motivos reales de la solidaridad de los dominicanos las autoridades de Haití tras el terremoto. Considerado como un hijo del presidente Fernández, Félix Bautista, un ex sastre  convertido en ingeniero, ha amasado una fortuna en los últimos años que dice hacer caso omiso de la cantidad. 
Los escándalos de corrupción que se asocia su nombre se ha convertido en uno de los temas clave de la recta final de la campaña en la República Dominicana. Los ocho contratos obtenidos por las empresas en Haití, Félix Bautista en un día, 8 de noviembre de 2010, ascendió a más de 385 millones de dólares estadounidenses.  
Estos contratos se consideraron irregular y perjudicial para los intereses del gobierno de Haití por parte de la Comisión de Auditoría nombrados por el Primer Ministro renunció, Garry Conille.
 Nuevas revelaciones sobre los sobornos pagados a Haití por el Dominicain Midas son anunciados por el periodista de investigación Nuria Piera, cuyo programa de televisión bate récords de audiencia en la República Dominicana.Jean-Michel CaroitEl Nouvelliste 

L'ombre de Felix Bautista sur le sommet de Saint-Domingue

Haïti: Saint-Domingue - On ne peut que se féliciter du réchauffement des relations entre Haïti et la République dominicaine. Passée la controverse sur le passeport de Michel Martelly, le président haïtien a été reçu en grande pompe à Saint-Domingue par son homologue, Leonel Fernandez, qui l'a gratifié de la plus haute décoration dominicaine, l'ordre de Duarte, Sanchez et Mella.
L'affaire du passeport a cependant rappelé à l'opinion dominicaine le débat qui se poursuit de l'autre côté de la frontière sur la nationalité du président. Tant le porte-parole de la présidence haïtienne que, plus tardivement, les autorités migratoires dominicaines ont affirmé que le président haïtien avait bien présenté son passeport à son arrivée à l'aéroport.
La signature de sept accords de coopération a été annoncée. Le plus prometteur porte sur la création du « Fonds bolivarien de solidarité » financé par le Venezuela par le biais du programme PetroCaribe. Un programme dont les esprits chagrins se demandent ce qu'il deviendrait si le président Hugo Chavez, atteint d'un cancer, venait à disparaître ou si l'opposition vénézuélienne l'emportait aux prochaines élections.
En attendant, l'accord signé le 26 mars à Saint-Domingue prévoit de fournir gratuitement des fours à gaz aux familles haïtiennes. Cette initiative vise à réduire l'utilisation du charbon de bois pour la cuisine et donc à freiner la déforestation, l'un des principaux défis qu'affronte Haïti en matière d'environnement. L'interconnexion des réseaux électriques ainsi que la construction de cliniques et de centres sportifs dans la région frontalière sont également prévues.
La relance de la commission mixte bilatérale, en sommeil depuis de longues années, est une bonne nouvelle pour les deux pays. A condition toutefois que chacun y trouve son compte. La léthargie de cette commission est imputable aux défaillances de l'Etat haïtien. Depuis sa création, deux priorités sont en compétition : du côté dominicain, on met l'accent sur le commerce tandis que la partie haïtienne insistait pour que l'épineux dossier migratoire figure au menu des discussions. Au vu des déclarations publiques lors de la visite du président Martelly à Saint-Domingue, l'agenda dominicain s'est imposé. Il a été pour l'essentiel question de commerce, d'investissement et de sécurité à la frontière où le passage des camions est souvent interrompu par de violentes manifestations. On est resté très discret sur le dossier migratoire alors que la République dominicaine vient de se faire rappeler à l'ordre par le comité des droits humains de l'ONU à propos des discriminations dont sont victimes les immigrants haïtiens et leurs descendants.
Aussi froid et calculateur que son homologue haïtien est impulsif, Leonel Fernandez a nommé à la tête de la direction de la migration, José Ricardo Taveras, l'un des dirigeants de la Force nationale progressiste. Ce petit parti fondé par l'avocat Vincho Castillo, le mentor du président Fernandez, a fait de la lutte contre le « péril haïtien » l'un de ses principaux chevaux de bataille.
De nombreux Haïtiens se plaignent que leurs permis de résidence ne sont pas renouvelés. Les organisations de défense de droits humains dénoncent de nombreux cas de « dénationalisation » de Dominicains d'origine haïtienne et l'application d'une politique discriminatoire qui menace de transformer des dizaines de milliers de personnes en apatrides.
Le sommet de Saint-Domingue s'est déroulé à l'ombre du scandale des contrats attribués par l'ancien Premier ministre, Jean-Max Bellerive, aux trois compagnies appartenant au sénateur dominicain Felix Bautista. Ce scandale a conduit plusieurs commentateurs à s'interroger sur les véritables motivations de l'élan de solidarité des autorités dominicaines en faveur d'Haïti après le tremblement de terre. Considéré comme un fils par le président Fernandez, Félix Bautista, un ancien tailleur devenu ingénieur, a accumulé une telle fortune au cours des dernières années qu'il confie en ignorer le montant.
Les scandales de corruption auxquels son nom est associé sont devenus l'un des principaux enjeux de la dernière ligne droite de la campagne électorale en République dominicaine. Les huit contrats obtenus en Haïti par les entreprises de Felix Bautista en une journée, le 8 novembre 2010, s'élèvent à plus de 385 millions de dollars US. Ces contrats ont été jugés irréguliers et portant préjudice aux intérêts de l'Etat haïtien par la commission d'audit nommée par le Premier ministre démissionnaire, Garry Conille. De nouvelles révélations sur les rétrocommissions versées en Haïti par le Midas dominicain sont annoncées par la journaliste d'investigation Nuria Piera, dont le programme de télévision bat des records d'audience en République dominicaine.
Jean-Michel Caroit
pour Le Nouvelliste

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